Login

Coût du travail La FNPHP monte au créneau

Alors que le gouvernement ne cesse de souffler le chaud et le froid sur le coût du travail et la compétitivité, la FNPHP est vent debout contre la suppression des allègements de charge sur les saisonniers...

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Alors que le gouvernement ne cesse de souffler le chaud et le froid sur le coût du travail et la compétitivité, la FNPHP est vent debout contre la suppression des allègements de charge sur les saisonniers...

En horticulture et en pépinière, « Il n'y a plus de saisons » : tel est l'avis de la FNPHP qui constate que dans son projet de loi de finances pour 2013, le Gouvernement révise sévèrement à la baisse le dispositif d'allègement des charges en faveur de l'emploi des travailleurs saisonniers en agriculture. Une fusée qui comporte deux étages. Le premier exclue « les cotisations accidents du travail et maladie professionnelle », le second rend « nulle l'exonération à partir de 1,5 SMIC au lieu de 3 actuellement ! ». Et le syndicat de conclure que « contre toute attente, et malgré les déclarations officielles quotidiennes prônant le redressement productif en France, le gouvernement, sans même attendre les conclusions de la mission du haut conseil du financement de la protection sociale, s'attaque à l'une des spécificités principales de nos métiers, les pics saisonniers d'activités que ce dispositif encadrait de façon globalement satisfaisante. De quoi inciter à recourir à des prestataires de services étrangers qui utilisent de la main d'oeuvre à des coûts bien moindres ou à favoriser une politique de bas salaires pénalisante pour nos salariés ! ».

L'allègement du coût du travail permanent à la trappeLa FNPHP déplore aussi que « l'allégement du coût du travail permanent, promis en 2011 par l'ancien gouvernement, est resté également lettre morte et ne pourra jamais être appliqué sans qu'on en sache véritablement les raisons réelles. Les horticulteurs et les pépiniéristes Français, qui sont parmi les plus importants employeurs de main d'oeuvre du monde agricole, sont aujourd'hui étranglés et leur pérennité plus que compromise ! ».Et le syndicat de conclure que « bientôt, comme nos voitures et nos machines high tech, les arbres, les plantes et les fleurs parleront tous allemand, espagnol, italien ou néerlandais !Et, à l'inverse des séries américaines, il n'y aura peut-être pas d'autre saison !Qui pourrait s'en réjouir ! »...

O.M.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement